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435-1 m'a tué.e

Depuis l’introduction en 2017 de l’article L. 435-1 dans le Code de la sécurité intérieure, le recours à l’arme à feu par les policiers a dramatiquement augmenté, suscitant de profondes inquiétudes.

Alors que la moyenne annuelle des tirs policiers s’élevait à 120 avant 2017, ce chiffre est passé à environ 170 depuis la promulgation de cette loi. Cette hausse significative est principalement liée à une disposition controversée permettant aux policiers de tirer sur des véhicules en cas de refus d’obtempérer. Selon le texte, policiers et gendarmes peuvent faire feu si les occupants du véhicule sont susceptibles de commettre, dans leur fuite, des atteintes à la vie ou à l’intégrité physique des agents ou d’autrui.

Ce cadre légal ambigu et permissif a multiplié les situations tragiques, entraînant notamment la mort de 13 personnes en 2022. Plus récemment, en juin 2023, le jeune Nahel a été tué par un policier invoquant ce même article. Chaque drame rappelle cruellement qu’il ne s’agit pas d’incidents isolés, mais bien d’un problème systémique profond.

Face à cette réalité, le projet artistique et citoyen « 435-1 m’a tué.e » est né. À l’origine, une douleur personnelle : Issam El Khalfaoui a perdu son fils, Souheil, tué par un policier stagiaire lors d’un contrôle routier en août 2021. Aujourd’hui, ce projet collectif utilise la puissance de l’art graphique, de la peinture, de la vidéo et de la photographie pour sensibiliser l’opinion publique et mobiliser autour de l’abrogation de l’article L.435-1.

435-1 m’a tué.e se veut une voix forte, à travers une expression artistique accessible, émotionnelle et citoyenne. L’objectif est clair : dénoncer les effets destructeurs d’une loi devenue symbole d’injustice, et exiger une réponse politique forte.

Votre soutien est vital pour amplifier ce message. Au-delà des dons, c’est un engagement citoyen que le collectif recherche.

Rejoignez ce mouvement, mobilisez-vous, diffusez l’information et contribuez à obtenir enfin la justice que méritent les victimes et leurs familles.